L’épidémie du Covid qui touche encore le monde entier a fait des ravages dans le secteur de la restauration. En effet, la mise en place du confinement et d’un couvre-feu a repoussé leur réouverture. Certains restaurants n’ont pas ouvert pendant presque 9 mois, pensant qu’une réouverture partielle ne leur serait pas bénéfique. 

Pourtant, en choisissant des solutions adaptées, plusieurs restaurants ont développé une nouvelle manière de contrer les effets néfastes de la crise. Et l’une d’entre elles a été de développer les ventes à emporter.  

Comme nous le démontre Nicolas Nouchi, directeur des études chez CHD Exper : “35 % des restaurants proposent de la vente à emporter aujourd’hui, contre à peine 10 % avant le Covid. On sent émerger un début de livraison. Cet axe de diversification va perdurer, même s’il représente une faible part des ventes.” 

L’essor des livraisons et des ventes à emporter ont eu un impact positif sur la restauration. En effet, certains y ont vu une opportunité d’augmenter leur part de marché, car le secteur a été moins touché que les autres.  

Efficace et rapide, les ventes à emporter, les livraisons de repas et les drives permettent d’améliorer l’image de son restaurant. En conséquence, une nouvelle manière de consommer s’est créée. De même, de nouvelles offres du monde entier ont pu émerger et ainsi conquérir une clientèle qui recherchait des plats atypiques. 

“Désormais, 60 % des restaurateurs à table proposent de la vente à emporter, contre 44 % en 2019” confie Nicolas Nouchi. De quoi ravir les consommateurs et les restaurateurs.