La crise de la covid-19 a eu un impact significatif sur le secteur de la restauration et notamment sur la gestion du personnel. Nombre d’employés ont été contraints de trouver un nouveau travail pour compenser les longues périodes de fermeture des établissements. Après la réouverture de ces derniers il y a quelques mois, le personnel manque à l’appel et les patrons peinent à les remplacer.

Ces reconversions professionnelles vers des métiers parfois moins fatigants physiquement ont d’autant plus souligné les difficultés à travailler en restauration.

Ces métiers requièrent la majorité du temps de travailler en coupure. En effet, une très grande partie du personnel du secteur voit leur journée de travail être divisée en deux temps avec le service du midi puis celui du soir. Cela implique alors un rythme de vie soutenue avec des horaires parfois inconfortables. Le juste milieu entre vie pro et perso est alors compliqué à trouver dans ces conditions.

De plus, ce sont des métiers physiques qui nécessitent d’être debout tout le long de la journée de travail. Peuvent alors apparaître comme conséquences des douleurs musculaires, notamment au niveau du dos pour les serveurs.

Ensuite, les salaires dans le secteur sont assez bas comparativement à l’effort fourni. En effet, comme nous l’avons vu dans notre article sur la défiscalisation des pourboires, le salaire moyen d’un serveur expérimenté en France est de 1558 euros d’après l’INSEE. Avec la hausse des prix actuelle, le pouvoir d’achat des professionnels du secteur est d’autant plus impacté.

Toutes ses conditions réunies sont un frein au recrutement en restauration. Nous allons voir quels peuvent être les solutions pour permettre aux restaurateurs de pallier ces difficultés.